Formation : quelle est la différence entre agent et expert immobilier ?

Avec 336 000 emplois, dont 22 % de cadres, l’immobilier est sans aucun doute un secteur qui recrute. Aujourd’hui, le métier d’agent ou d’expert immobilier est très recherché par les agences et accessible à beaucoup de personnes en reconversion professionnelle.

Comment devenir agent immobilier ?

De manière générale, il est préférable de faire appel à un agent immobilier lorsqu’il est question d’évaluer un bien immobilier, que ce soit un appartement ou une maison à vendre ou à louer. Pour exercer ce métier, il faut respecter quelques conditions, telles que :

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  • posséder une carte professionnelle, que l’administration préfectorale délivre chaque année,
  • souscrire à une assurance de responsabilité civile professionnelle,
  • disposer d’une garantie financière souscrite auprès d’un organisme professionnel ou d’un établissement bancaire,
  • avoir un mandat délivré par le client, autorisant à s’engager ou à négocier en son nom avant de commencer son travail.

Une formation d’agent immobilier est donc nécessaire, afin de pouvoir respecter cette charte et surtout être apte à aiguiller son client le plus justement possible. La formation est de courte durée, le plus souvent 5 jours, ce qui facilite la reconversion professionnelle ou tout simplement l’engouement pour ce métier qui s’exerce facilement.

Quelles différences avec l’expert immobilier ?

L’expert immobilier, quant à lui, est un professionnel apte à déterminer la valeur vénale ou locative d’un bien immobilier, quelle que soit la nature de ce bien. Il applique des méthodes d’expertise qui imposent un juste diagnostic des éléments de valorisation ou de dévalorisation du bien immobilier et se doit d’être :

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  • un technicien, c’est-à-dire qu’il doit porter un jugement sur les facteurs techniques en lien avec la valeur annoncée,
  • un économe, dans le sens qu’il ne lui suffit pas de disposer d’un fichier de références immobilières, il faut interpréter les données et procéder à un raisonnement économique,
  • un juriste : l’expert doit disposer des connaissances en droit privé (servitudes, droit des loyers) et en droit public (droit de l’urbanisme, droit de l’expropriation ou fiscal),
  • un fiscaliste : l’expert doit se tenir informé de la réglementation fiscale de ses évolutions pour en apprécier l’incidence sur le fonctionnement des marchés immobiliers. En somme, l’expert immobilier peut exercer son activité dans le cadre d’une intervention à caractère judiciaire. Il est alors désigné le plus souvent par un tribunal et non choisi par le client.