Le concept de ville intelligente a le vent en poupe ! Qu’en est-il réellement de cette notion révolutionnaire ?
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Trois quart de la population d’ici 2050
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C’est en mai 2010, qu’une palette de pavillons, de portraits de région, d’éventail d’inventions sont inaugurés à l’exposition universelle de Shanghai. Tous ces éléments ont un point commun, la signature d’un manifeste de la ville idéale, la promesse d’un voyage urbain pour repenser les centres de demain.
Une ville meilleure, pour une vie meilleure, telle est la devise de la firme américaine Navigant Research, qui révèle dans une étude que les citadins dans le monde vont augmenter de 75% d’ici 2050, soit de 3,6 à 6,3 milliards.
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Certes, cette urbanisation croissante est un facteur d’homogénéisation des modes de vie, on s’inquiète pourtant de la source de menaces qu’elle incarne sur le plan environnemental. En effet, cela est une évidence, ce sont les mégalopoles urbains qui sont les plus polluants.
Un haut responsable dans la branche innovation et développement durable précise même que l’urbain représente déjà 80% de la population, 75% de l’énergie finale consommée et près de 60% des émissions de gaz à effet de serre.
La ville intelligente s’inscrit donc parmi les challenges environnementaux, notamment dans la dégradation de la qualité de l’air, l’affaiblissement des ressources énergétiques, le réchauffement climatique ou encore l’impact sur la santé publique, la gestion des déchets, l’alimentation… Autant de défis pour amener une prise de conscience collective afin d’améliorer la gouvernance de l’aménagement urbain.
La Smart city, un concept ambitieux
Dans cette optique d’innovation urbaine, la smart city ou ville intelligente, se présente comme étant un modèle promu depuis l’essor du numérique. Sa dynamique repose sur l’utilisation des technologies liées à la communication et l’information.
Ce concept, initié par IBM pour désigner une gamme d’actions promotionnelles, la smarter city devient smart cities, qui se traduit par la volonté de promouvoir l’interaction des réseaux pour une gestion efficiente. Cette stratégie créative conçoit la ville dans toutes ces facettes et toutes les dimensions.
Or, une telle vision structurante impose une gestion des données raisonnée ainsi qu’une coordination mutuelles des ressources via les nouvelles technologies. Le qualificatif « intelligent » sous-entend d’ailleurs la capacité à transformer la production de données afin de développer une économie fonctionnelle. Cette notion traduit également une quête d’un langage commun capable de diriger les acteurs à chaque étape de l’innovation.
Qu’elle soit connectée, collaborative, digitale, augmentée ou informationnelle, la smart city reste une ville efficace pour tout ce qui est partage des informations, pour la durabilité sous l’effet des pressions énergétiques et reste agréable grâce à de nombreux services attractifs. La ville met en œuvre une gestion d’infrastructures adaptatives, communicantes et automatisées afin d’améliorer la qualité de vie de la population, tout en respectant l’environnement.
Le concept de ville intelligente diffuse de ce fait une créativité disciplinaire dans la construction de son intelligence. Mobilité, économie, environnement, administration, habitat, agriculture, autant de secteurs dans lesquels la ville focalise toute son énergie pour toujours plus d’ingéniosité.
n effet, ces initiatives locales sont un enjeu de positionnement marketing, tout en étant un facteur de compétitivité à l’échelle nationale, grâce à l’essor de réseaux pertinents.
Le transport en pleine croissance verte
Dans l’Hexagone, plusieurs projets lucratifs d’amélioration et de mobilité ont été lancés. Récemment, a été lancé le projet « Grand Lyon, métropole intelligente » qui est un programme transversal de réforme entrant dans le cadre du développement économique de la ville. Ce programme s’articulait sur 4 axes, dont l’énergie, les nouvelles mobilités, les modèles éco-responsables de la production et la consommation d’énergie.
C’est ainsi qu’est né Sunmoov, qui est un service d’autopartage, dans le quartier de la Confluence. Il permet de louer une voiture électrique à l’énergie solaire, en libre-service, via une simple réservation sur Internet. Les véhicules en question n’utilisaient que l’énergie électrique produite localement et est 100% renouvelable. Depuis sa création, ce service connait un franc succès, avec plus de 10 500 utilisations.
La réduction des parcs privés automobiles sont également un projet innovant. D’abord à Paris et sa banlieue, le programme s’est engagé à réduire de 20% son émission de CO2. D’autres services alternatifs viennent l’appuyer, notamment dans la fluidification des déplacements urbains.
Certaines applications vont même jusqu’à permettre de géolocaliser les bus et diffuser un positionnement aux voyageurs via leurs smartphones. Dans cette optique d’esprit d’intelligence des transports, une société dévoile un nouveau programme qui est un bouton connecté qui est destiné à déclencher en temps réel la commande et la venue d’un taxi appartenant au réseau.
Ce service innovant, est proposé aux restaurants, boutique et hôtels de la capitale. Il s’adresse à ceux qui veulent offrir la célérité et sérénité de déplacement à une clientèle exigeante. Il permet également de relancer le commerce de proximité.