Depuis quelques mois, les banques ne sont presque plus sollicitées pour des renégociations de prêt. Dès lors, elles ne misent aujourd’hui que sur les nouveaux emprunteurs pour assurer leurs objectifs de production de crédit. De plus, elles n’ont d’autres choix que de proposer encore et toujours des taux attractifs. Zoom sur cette situation qui n’arrange pas forcément les établissements bancaires.
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Une inflexion très mesurée
En ce moment, bien que l’inflexion de la courbe des taux d’intérêt commence à se faire sentir au niveau des banques, elle reste toutefois très mesurée. En effet, les banques sont de moins en moins sollicitées afin de renégocier les contrats de prêts immobiliers. C’est ce qui ressort d’ailleurs d’une étude d’un courtier prêt immobilier aix en provence. Selon cette étude, la part des renégociations frôle aujourd’hui les 15% alors qu’elle était d’environ 45% durant les derniers moins de l’année 2016 et un peu plus de la moitié en 2015.
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Selon les dernières statistiques de la Banque de France, des renégociations record ont eu lieu en 2016 avec des parts atteignant près de 60%. Dès lors, l’annonce de la baisse de taux a sans doute poussé les retardataires à s’activer un peu plus pour renégocier leurs crédits. Du coup, en ce début d’année 2017, les demandes de renégociation sont en chute libre. Ce qui annonce d’ailleurs la fin d’un cycle.
Les taux devraient rester très bas
Malgré la chute des demandes de renégociation de prêts immobiliers, la conviction des courtiers immobiliers est que les taux vont quand même rester suffisamment bas. En effet, si la demande de prêt est historiquement dynamique, les banques ne peuvent plus vraiment compter sur les nouveaux emprunteurs pour assurer leurs objectifs de production et de crédit. Elles vont alors devoir chercher à rester compétitives, surtout dans un contexte de hausse des prix du logement un peu partout en France.
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Que dire du pouvoir d’achat des Français ?
L’intérêt des taux relativement bas est de faire en sorte que le pouvoir d’achat des Français n’en prenne pas un sacré coup. En effet, dans un climat politique très incertain avec les prochaines élections présidentielles, les banques vont sans doute chercher à engranger le maximum de crédit avant le début des joutes électorales. La première partie de l’année risque d’être alors très animée, d’autant plus que la plupart d’entre elles vont cruellement manquer de visibilité.