Investir dans la pierre est un rêve partagé par un grand nombre de ménages français, lassés de dépenser mensuellement un loyer pour un bien qui ne leur appartient pas. Le phénomène touche même les jeunes diplômés qui arrivent sur le marché du travail et dont l’objectif premier est de pouvoir épargner pendant leurs premières années d’activité, afin d’acheter leur premier appartement, dès que possible.
À Paris, pour les ménages plus âgés qui disposent d’une situation plus stable, la quête d’un lot foncier haut de gamme est au cœur des préoccupations pour pouvoir s’installer dans un appartement de prestige. Ces changements de comportement engendrent un impact sur l’organisation du marché foncier. Par exemple la montée en puissance du métier de chasseur immobilier, professionnel de la pierre, au service des investisseurs qui souhaitent acheter leur bien (voir ici).
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Tendance marketing ou véritable profession ? La question trotte dans la tête d’un grand nombre de particuliers qui recherchent de l’aide pour procéder à l’achat d’un appartement ou d’une maison. Doivent-ils faire confiance au chasseur immobilier, porté sur le devant de la scène médiatique par une émission de télévision notoire sur M6 ?
Alors que certains critiquent la profession comme étant une nouvelle appellation, plus tendance, du métier d’agent immobilier, plusieurs témoignages rapportent que le recours à ce nouvel acteur de la pierre permet de trouver des lots sur mesure tout en négociant les tarifs à la baisse.
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Comprendre le métier de chasseur immobilier
Même s’il a pu être (et c’est majoritairement le cas) employé dans une agence immobilière, le chasseur immobilier n’est pas une nouvelle appellation du métier d’agent. Première différence : il travaille comme indépendant et n’est rattaché à aucune agence. Non conventionné, il pratique véritablement la « chasse » de biens, car il ne dispose pas d’une liste de lots détenus par une SCI. De ce fait, il peut véritablement proposer une recherche sur mesure, en suivant le cahier des charges de ses clients.
Il est également plus disponible, car il n’a pas de portefeuille à gérer et se dédie exclusivement à l’accompagnement de personnes physiques ou morales qui souhaitent investir dans la pierre. À la différence d’un agent, le chasseur immobilier n’est pas autorisé à effectuer de la gestion locative en parallèle de son activité. Il est ainsi véritablement placé du côté des acquéreurs.
Consultez cet article pour en savoir plus sur sa prestation.
La loi ALUR encadre la profession
Jusqu’en 2014 et l’entrée en vigueur de la loi ALUR, le métier n’était pas reconnu comme une véritable profession. Mais cette mise à jour légale élargit le cadre du secteur immobilier et reconnaît désormais la recherche de lots comme une activité à part entière, au même titre que la gestion locative ou la vente de biens.
Comme l’agent, ce néo-professionnel a depuis l’obligation de détenir la fameuse « carte T », qui lui permet de « justifier d’une aptitude professionnelle, d’une garantie financière (non obligatoire) ou d’une assurance de responsabilité civile professionnelle ».
Un professionnel au service des acquéreurs
Cet encadrement légal permet de mettre fin aux dérives et aux abus exercés par certains acteurs véreux. Pour aller plus loin dans la reconnaissance de ce métier, les professionnels concernés se regroupent au sein d’une fédération qui leur permet de mettre en avant la ligne déontologique de cette profession encore émergente. Une bonne nouvelle pour les acquéreurs.
Concrètement, l’appel à ce prestataire permet à ces derniers de bénéficier de l’expérience d’un professionnel pour dénicher un lot précis, négocier le tarif à la baisse et s’occuper des démarches administratives. Ce, jusqu’à la signature de l’acte de vente, moment où le prestataire touchera sa commission (de 1 à 4,5% du prix du bien en moyenne).
Le phénomène ne se limite pas au territoire français. Cliquez ici pour en savoir plus sur le marché belge de la chasse immobilière.