Mars 2020 a été exceptionnellement difficile pour les marchés boursiers. Qu’en est-il des investissements de SCPI, qui sont principalement investis dans l’immobilier commercial et de bureau ? Y a-t-il un risque en termes de rendement pour les épargnants ? Éléments de la réponse avec Frédéric Puzin, Président de CORUM L’Epargne.
« Une guerre sans armes. » C’est ainsi que Frédéric Puzin décrit la crise actuelle du Coronavirus. Cependant, à la tête de la société de gestion CORUM L’Epargne, l’expert veut être rassurant. Au milieu de la crise économique, les sociétés civiles d’investissement immobilier devront faire face aux difficultés financières de leurs locataires et, si nécessaire, leur permettre de reporter leur loyer. « Oui, le monde a changé en 15 jours. Cette crise doit également être un signe de solidarité, en particulier entre les propriétaires et les locataires », a déclaré le directeur de Korum.
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Des CSI solides à l’épreuve
Le modèle CIPCest considéré comme fort et rassurant et même un refuge sûr à long terme. L’un des points forts de l’IPAC est la diversification de son portefeuille immobilier. Pour CORUM Origin Savers, il s’agit d’un investissement dans des actifs immobiliers diversifiés dans la zone euro. Cependant, certains secteurs tels que les magasins (à l’exception de la première nécessité), les hôtels et les cafés sont très touchés par la crise actuelle du coronavirus et souffrent des conséquences de l’endiguement et de la diminution du nombre de visiteurs qui en résulte dans la plupart des pays de l’Union européenne.
Qu’ en est-il des locations de location ? Est-ce que de nombreuses entreprises auront de la difficulté à payer leurs loyers futurs ? Dans un communiqué daté du 19 mars, l’ASPIM, l’Association française des sociétés de placement « recommande à ses membres d’organiser le report des loyers et les loyers conformément aux mesures de soutien du gouvernement ». Qu’en est-il de cette année 2020 ? Commentpropriétaires pour rassurer les investisseurs ?
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Un impact mesuré
Pour Frédéric Puzin, l’impact des problèmes liés au paiement des loyers chez CORUM Origin est très transparent. Dans un communiqué publié le 7 avril 2020, le discours est rassurant : « Les demandes de report de loyers sont actuellement de 1,8% et 0,7% et représentent des demandes de suspension de loyer. Les estimations pour les demandes futures seront de l’ordre de 6,3 %. » Frédéric Puzin estime donc que « si 20% des locataires n’étaient pas en mesure de payer leurs loyers pendant l’année, lerendement de CIPI Corum pourrait être de 5%, contre un objectif de 6%. À ce jour, seulement 6 % des locataires ont signalé des difficultés avec les demandes de report de loyer de deux à quatre mois.
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Demandes de report de loyer sous contrôle strict
Le directeur de CORUM annonce clairement qu’il est attentif aux demandes reçues. « Toutes les demandes de suspension sont observées au microscope. Chez CORUM, nous connaissons très bien nos locataires, nous avons donc leurs états financiers détaillés et nous pouvons vérifier qui a vraiment besoin d’un report de location. Nous veillerons également à ce que certains locataires n’utilisent pas cette crise pour demander une pension s’ils disposent d’une base financière qui leur permet de dépasser les quelques mois. difficile », explique Frédéric Puzin. Les plus touchés par les mesures de location sont ceux avec des murs de magasins, des centres commerciaux, des magasins de taille moyenne et, bien sûr, des restaurants, des cafés ou des bars .
Dans un communiqué de presse du 26 mars, le fondateur deMeilleurescpi.com ,Jonathan Dhiver, a expliqué que « l’héritage de performance SCIP se compose principalement de bureaux (67,30%) puis d’entreprises (19,98%). Sur le marché dans son ensemble, c’est donc une minorité de locataires qui éprouvent des difficultés à payer des loyers. En d’autres termes, les provisions et les loyers doivent être mesurés et sans impact réel, car ils doivent logiquement être rétablis dans les mois qui suivent la fin de la crise. »
Épargnants assurés
Du côté de l’épargnant, ne paniquez pas. Bien que la crise sanitaire de covid-19 puisse peser sur le marché de la SIPC, l’impact sera certainement moins important que ce qui s’est passé sur les marchés financiers. Un autre avantage est que l’investissement dans l’immobilier en SCPI est toujours planifié à long terme, au moins 10 ans. Il est très probable que les grandes fluctuations de 2020 sont basées surle…