Le marché immobilier est en constante évolution depuis de nombreuses années, et le viager, autrefois victime d’une réputation négative, continue désormais de s’imposer comme une méthode de vente immobilière aux nombreux atouts pour les vendeurs comme les acheteurs. Pour rappel, grâce à cette forme de transaction, il est possible de vendre son bien immobilier tout en continuant à y habiter en signant un contrat de viager. Ainsi, les vendeurs, en grande majorité composés de seniors, peuvent ainsi percevoir un bouquet correspondant à une partie de la valeur de leur logement. Un bouquet auquel peut s’adjoindre une rente mensuelle, qui viendront assurer aux vendeurs une plus grande liberté financière pour leurs vieux jours.
Ce contrat comporte souvent deux formes possibles : le viager simple et le viager mutualisé. Dans cet article, nous allons expliquer les différences entre ces deux types de viager, que nous précèderons de conseils pour réussir une vente en viager occupé.
A voir aussi : Construction de maison : plain-pied ou étage ?
Plan de l'article
Viager occupé : comment réussir sa vente en réalisant le bon calcul du bouquet et de la rente
En premier lieu, réussir sa vente en viager occupé requiert de bien calculer le montant du bouquet et de la rente afin qu’aucune des parties, vendeur comme acheteur, ne se sente lésé. Pour cela, il sera au préalable essentiel de bien calculer la valeur du bien.
Le bouquet correspond à la somme d’argent que l’acquéreur doit verser lors de la signature du contrat de viager, tandis que la rente mensuelle correspond à la somme que l’acquéreur doit verser chaque mois au vendeur tout en lui permettant de rester dans les lieux. Notons par ailleurs que pour une vente en viager occupé, l’acheteur ne devra pas seulement tenir compte de la valeur du bien immobilier, mais également de la durée probable de vie du vendeur, de son âge, de son état de santé et de l’espérance de vie de la population en général. En effet, plus le vendeur est jeune et en bonne santé, plus la rente sera élevée.
A découvrir également : Comment rompre un contrat d'exclusivité ?
Le calcul de la valeur du bien immobilier doit aussi tenir compte du type de viager choisi
Dans le cas du viager simple, le vendeur vend le bien immobilier à un acheteur moyennant le versement d’un bouquet suivi d’une rente mensuelle. Le viager occupé, mutualisé ou partagé, quant à lui, consiste à vendre le bien immobilier à un groupe d’investisseurs qui se partagent les risques et les bénéfices occasionnés par la vente. Les avantages d’un viager mutualisé sont nombreux. Tout d’abord, cela permet de mutualiser les risques en répartissant la vente sur plusieurs investisseurs. De plus, cela permet une meilleure valorisation de la vente en fonction des différents profils des investisseurs.
Quelles sont les différences entre viager simple et viager mutualisé ?
Le viager simple est un contrat qui se fait entre deux parties, l’acheteur et le vendeur, où l’acheteur verse un bouquet initial suivi d’une rente mensuelle au vendeur qui reste dans le bien immobilier. Dans ce cas, le risque est pris par l’acheteur qui s’engage à verser les rentes jusqu’au décès du vendeur qui reste dans le bien. Si le vendeur décède tôt, l’acheteur peut faire une bonne affaire, mais si le vendeur vit longtemps, cela peut se révéler être une mauvaise affaire pour l’acheteur. C’est pourquoi il est nécessaire de bien évaluer et d’établir une rente mensuelle adaptée.
Le viager occupé mutualisé, quant à lui, est conclu entre le vendeur et un groupe d’investisseurs qui se partagent les risques et les bénéfices occasionnés par la vente. Dans ce cas, le risque est réparti sur plusieurs investisseurs et non pas sur une seule personne. Les investisseurs qui achètent dans un viager occupé mutualisé s’associent pour acheter un bien immobilier, puis perçoivent leur part de rente proportionnellement à leur apport financier. Les investisseurs ne sont pas propriétaires de parts du bien immobilier, mais seulement de portions des rentes versées.