En ce novembre 2016, les baromètres indiquent de nouveau un mois à la hausse. Les prix de l’immobilier en France continue de grimper dans nombreuses villes. En un an, les prix sont en hausse dans plus de 80% des villes. Mais si les prix grimpent, il est à noter également que les taux d’intérêt, devenus historiquement bas, sont en train de remonter eux aussi.
Ainsi aujourd’hui pour l’achat d’un appartement sur Angers, les prix en une année ont augmenté de +8,7% pour atteindre 2130€ au mètre carré. Bordeaux également très touché par la hausse des prix, affiche un prix à plus de 3100€/m² avec une augmentation de +5% en un an.
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Cette hausse des prix et des taux, entraine inévitablement un changement de comportement dans l’acte d’achat et de vente. Avec des prix immobiliers bas durant quelques années, nombreuses personnes ne souhaitent pas vendre, nous voyons alors aujourd’hui un plus grand volume de biens en vente. Mais avec des prix plus importants, les acheteurs deviennent un peu plus frileux. Plus d’offres, moins de demandes …
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Plan de l'article
Les prix immobiliers en province
En Province, l’évolution des prix immobilier est plus contrastée. Ainsi, seules deux ville voient leurs prix à la baisse au mois de novembre 2016, il s’agit de Toulouse avec -0,5% et Nice -0,2%. La majorité des grandes villes provinciales s’orientent à la hausse, nous pouvons citons par exemple Bordeaux avec +1,0%, Nantes +0,6% et Lyon +0,8%. Lyon, qui a vu ses prix augmenter de +6.0% sur les douze derniers mois !
L’évolution des prix dans les prochains mois
Deux scénarios sont envisageables. Il est possible d’imaginer une stabilisation des taux restant sous les 2% pour un emprunt immobilier sur une durée de 20 ans. Une possibilité que nombreux souhaitent. Des taux stables aux environs de 2% continueraient d’alimenter le marché de l’achat relativement dynamique depuis quelques années, et donnerait la possibilité de stopper l’augmentation des prix immobiliers apparaissant dans différentes villes de France.
Les taux ne pouvant que difficilement descendre plus bas, l’autre scénario possible serait alors une hausse de ces taux jusqu’à 2,5 ou 3% dans l’année à venir. Le marché se ralentirait et le volume de vente en toute logique diminuerait. On pourrait alors observer une baisse des prix de l’immobilier dans les villes françaises les moins prisées et sur les biens les moins recherchés par les acheteurs.
L’impact de la crise sanitaire sur le marché immobilier
La crise sanitaire liée au Covid-19 a eu un impact important sur l’économie française et donc sur le marché immobilier. Les mesures de confinement ont entraîné une baisse significative des visites physiques de biens immobiliers, ainsi qu’une grande incertitude quant à l’avenir économique du pays. De nombreux ménages se sont alors retrouvés en situation d’attente.
Malgré cela, la crise n’a pas semblé affecter durablement les prix de l’immobilier qui continuent leur progression dans certaines villes françaises. Effectivement, si certains vendeurs ont été contraints de vendre rapidement pour faire face à des difficultés financières dues à la crise sanitaire, cette situation est loin d’être généralisée.
La période de confinement a fait ressentir aux Français le besoin urgent d’un logement confortable pour vivre et travailler car beaucoup se sont trouvés confinés dans des espaces restreints. Cela a accentué la recherche de biens immobiliers avec davantage d’espace ou d’extérieurs comme les maisons individuelles avec jardin ou terrasse.
Dans ce contexte particulier, certains professionnels s’accordent aussi pour dire que l’investissement locatif pourrait être une solution intéressante pour diversifier ses placements et renforcer son patrimoine immobilier malgré les incertitudes économiques actuelles. Effectivement, même si les loyers peuvent diminuer dans certains secteurs géographiques touchés par la crise (tourisme par exemple), investir dans un bien locatif peut permettre de bénéficier d’avantages fiscaux non négligeables tels que la loi Pinel ou encore le régime Micro-Foncier.
Les facteurs qui influencent les prix immobiliers en France
Les prix de l’immobilier en France sont influencés par plusieurs facteurs, à la fois conjoncturels et structurels. Le marché immobilier est régi par une loi d’offre et de demande qui s’appuie sur des éléments économiques, sociaux et politiques.
Le premier facteur qui influence les prix immobiliers en France est le niveau des taux d’intérêt. Effectivement, lorsque les taux d’intérêt sont bas, comme c’est actuellement le cas suite aux mesures de la Banque Centrale Européenne pour soutenir l’économie européenne face à la crise sanitaire du Covid-19, cela rend l’achat immobilier plus attractif car les emprunteurs peuvent contracter un prêt immobilier avec des mensualités moins élevées.
Le deuxième facteur important dans l’évolution des prix immobiliers est la localisation géographique du bien immobilier. Les villes où il y a une forte demande mais peu d’offres disponibles affichent généralement des prix plus élevés, tandis que les zones rurales ou périurbaines ont tendance à être moins chères. La localisation peut aussi jouer sur le type de biens recherchés : dans certaines régions françaises, comme la Côte d’Azur ou Paris intra-muros, les appartements haussmanniens se vendent à prix d’or.
Un autre facteur clé ayant un impact sur le marché immobilier français est lié aux règles législatives et fiscales. L’État modifie régulièrement sa politique fiscale pour encourager ou décourager certains types d’investissement immobilier, ce qui peut avoir une influence sur les prix de l’immobilier. Par exemple, la mise en place de la loi Pinel a encouragé les investisseurs à acheter des biens immobiliers neufs pour bénéficier d’avantages fiscaux.
Il faut également mentionner que le marché immobilier en France subit aussi l’influence des événements économiques et politiques internationaux tels que le Brexit ou encore la crise sanitaire actuelle. Ces derniers peuvent impacter directement ou indirectement les investissements étrangers dans l’immobilier français et ainsi influencer les prix du marché local.